La
question qui porte sur le jugement
du jugement de goût, càd de l'appréciation que l'on
a des choses en tant qu'elles nous plaisent (ou ne nous plaisent pas)
- ou même nous laissent indifférents - et qui nous fait
dire qu'il y a faute de goût quand on tient cette
appréciation pour injustifiée.
Elle met en question la
validité de l'idée
communément répandue selon laquelle un tel jugement ne
serait pas sujet à discussion, càd à tout
échange d'arguments qui permettrait de le justifier, au yeux
d'un tiers en raison, l'appréciation qui le fonde.
Il s'agit ainsi de savoir si
l'on est fondé à penser
qu'il est, sinon impossible, du moins vain de chercher à
exprimer les raisons qui nous font tenir, le cas échéant,
pour fautive l'expression d'un jugement de goût.