(1561-1626)
Sa pensée
La philosophie de Bacon, philosophe anglais, est centrée sur la conviction que l'Homme est le serviteur et l'interprète de la nature, que la vérité ne découle pas de l'autorité et que la connaissance est le fruit de l'expérience. On lui doit aussi une contribution en logique, à la méthode dite de l'inférence. Les logiciens avaient opéré l'induction avant lui par simple énumération, c'est-à-dire en inférant des conclusions générales à partir de données particulières. La méthode de Bacon consistait à inférer par analogie, à partir des caractéristiques ou des propriétés du groupe le plus large auquel appartiennent les données, laissant la correction d'erreurs évidentes à l'expérience ultérieure. Parce qu'elle a apporté une amélioration significative aux hypothèses scientifiques, cette méthode représente un progrès fondamental de la méthode scientifique.Le Novum Organum a contribué à imposer l'observation exacte et l'expérimentation en science. Dans ce livre, Bacon montre la nécessité d'abandonner tous les préjugés et les attitudes préconçues, qu'il appelle idoles, que ceux-ci soient une propriété commune à la race, due à des modes communs de pensée («idoles de la tribu»), la possession particulière de l'individu («idoles de la caverne»), qu'ils proviennent d'une dépendance excessive envers le langage («idoles du forum»), ou de la tradition («idoles du théâtre»). Les principes exposés dans le Novum Organum ont exercé une grande influence sur le développement postérieur de l'empirisme.
Son uvre
- l'Avancement des sciences (1605) (une étude sur l'état des connaissances à son époque
- le Novum Organum) ou de l'interprétation de la nature (1620)